Description :
Église St Médard, classée MH : exposition Septembre 1914 plaque commémorative du rassemblement des taxis de la Marne à Tremblay, place colonel Rol-Tanguy (ancienne place de l'église) cimetière de Tremblay-en-France, carré militaire.
Trajet :
RER B, station Vert-Galant, puis T-Bus
Accessibilité :
handicap moteur|handicap visuel
Description :
L’église Saint-Médard, l’architecture du gothique de la Renaissance, l’art du vitrail au XIXe siècle
Description Longue :
L’église Saint-Médard, l’architecture du gothique de la Renaissance, l’art du vitrail au XIXe siècle
## [L’église Saint-Médard](http://www.seht.fr/evenement-406-journees-europeennes-du-patrimoine-2018.html)
Classée Monument Historique par arrêté du 12 avril 1939, l’église Saint-MÉDARD comporte deux parties. La partie orientale date du XVIe siècle. Elle est composée de l’abside, des quatre dernières travées du vaisseau central et des bas-côtés. Le chœur se termine par un chevet plat, percé d’une grande baie à meneaux flamboyants. Les croisées d'ogives sont du type en étoile. Elles ont des clés pendantes sculptées, typiques de la période Renaissance. Par l'intermédiaire de pilastres à chapiteaux sculptés, elles reposent sur de grandes arcades, en arc brisé. Signalons l’ornementation des voûtes de la 9e travée du vaisseau central. On y lit le H de HENRI II, sommé d’un croissant, un écu surmonté d’une couronne ; deux D, puis trois croissants entrelacés évoquant DIANE DE POITIERS. La clé centrale des voûtes de la 8e travée porte les armes de LOUIS III DE LORRAINE cardinal de Guise, abbé de Saint-Denis de 1574 à l588. L’imposte de la pile engagée nord-est du monument porte l’inscription AN : D : O : 1543, ce qui indique que la construction a commencé sous le règne de François 1er.
## L'art du vitrail au XIXe siècle
Méprisé parce que méconnu, le vitrail du XIXe siècle a longtemps été considéré, par bien des historiens d’art, comme une production quasi-industrielle ayant pour objet la diffusion de l’iconographie sulpicienne. Davantage étudié depuis une trentaine d’années, il connaît aujourd’hui une lente réévaluation, liée aux deux principaux pôles d’intérêt qu’il suscite : son iconographie et ses auteurs. Sur ces deux points les verrières de Saint-Médard présentent un grand intérêt par la cohérence de leur programme iconographique et par l’origine unique de leur concepteur, l’atelier LUSSON. Datée de 1862, la grande verrière du chevet, d’une superficie de 15m2 , est probablement le chef-d’œuvre d’Antoine LUSSON fils. Elle est composée de quatre tableaux. Les deux du bas représentent des épisodes de l’ancien testament. Celui de la partie nord (gauche du cliché) représente l’offrande d’ABRAM à MELKISEDEK. Après sa victoire contre CHODORLAHOMOR roi des Élamites, le futur ABRAHAM offre à MELKISEDEK la dîme du butin. En retour, MELKISEDEK offre à Dieu un sacrifice de pain et de vin. Ce tableau annonce celui de la partie supérieure du vitrail, consacrée à la Cène. Le tableau de la partie sud (droite du cliché) représente le sacrifice d’Abraham, épisode qui annonce la Passion du Christ qui occupe la partie haute du vitrail.
[Source: Ministère de la Culture](http://journeesdupatrimoine.fr/)
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