Description :
Camille de la Guillonnière, Blanche Leleu et Samuel Glaumé, tous trois comédiens de la compagnie Air de Lune, dirigée par Jean Bellorini, metteur en scène et directeur du théâtre Gérard Philipe/centre dramatique national de Saint Denis, proposent des lectures d'archives sous forme de parcours déambulatoire au sein du bâtiment des Archives nationales de l'exposition Août 1914, tous en guerre !. Mêlant tout à la fois la lecture d'écrits institutionnels (projets de loi, procès verbaux, rapport préfectoraux...) et d'écrits intimes issus des carnets de guerre et des correspondances, ce parcours sera une évocation des débuts de la grande guerre, de son contexte historique et politique comme du vécu et du quotidien des soldats et de leurs familles.
Description Longue :
Le nouveau centre des Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine, ouvert le 21 janvier 2013, accueille en salle de lecture, salles d'exposition, auditorium ou ateliers, chercheurs, généalogistes, scolaires, étudiants et citoyens de tous horizons. Imaginé par Massimiliano Fuksas au cœur de la Plaine Saint-Denis, cet immense bâtiment illustre le redimensionnement des Archives nationales et la volonté de l’État de s’inscrire dans les ambitions du Grand Paris, en privilégiant accessibilité et démocratisation culturelle. Réalisé pour répondre à la saturation du site parisien des Archives nationales, il offre désormais à la mémoire de l’État, passée et à venir, des conditions optimales de conservation et de communication. En tout, ce sont 66 000 m² de superficie utile, 360 kilomètres linéaires de magasins d’archives afin d’accueillir les archives des administrations centrales de l’État. Les 5400 m² d’espaces publics permettent de recevoir les lecteurs mais aussi le public des expositions, des conférences et les publics scolaires qui bénéficient ainsi de l’expertise scientifique et du travail de médiation des Archives nationales. La répartition des documents d’archives a été totalement repensée sur trois sites : Pierrefitte-sur-Seine, Paris et Fontainebleau. À Pierrefitte : tous les fonds publics postérieurs à 1790 à l’exception des fonds spécifiques conservés à Fontainebleau et les archives privées.
