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N° 2728 - Journée patrimoine 2014 - Visite du temple

Mis à jour le 21-09-2014
Journée Patrimoine 2014
  :
TEMPLE PROTESTANT DE L'ÉGLISE PROTESTANTE UNIE DE FRANCE
Adresse :
56 rue Jules Auffret
 
93500 Pantin
Téléphone :
01 48 45 18 57
Site Internet :
Coordonnées GPS :

Localiser :

Lieu :

Trajet :
Métro Eglise de Pantin(ligne 5)/Bus 249 Montigny-Maison de Retraite / 61 Paul Bert-Cimetière

Manifestation :

Description :
Les visiteurs seront accueillis par le pasteur et des paroissiens qui pourront les renseigner sur l'histoire du temple, et son aménagement et répondre à leurs questions sur le protestantisme. Une petite exposition illustrera leurs propos.
Description Longue :
Histoire du temple de Pantin Ce n’est pas par hasard que le temple de l’Église Réformée de Pantin a été construit en 1908 et à cet endroit. Les protestants parisiens ont été privés de lieu de culte en dehors de quelques chapelles d’ambassades de pays protestants jusqu’à ce que l’Empereur Napoléon mette à leur disposition en1802 des chapelles catholiques désaffectées : l’église des Billettes, rue des Archives, pour les Luthériens, et les temples de l’Oratoire, rue du Faubourg Saint-Honoré, Sainte-Marie, aujourd’hui du Marais, rue Saint-Antoine et Pentemont, rue de Grenelle, pour les Réformés.   Le premier temple construit hors de Paris à l’époque a été celui des Batignolles, c’était en 1834, une chapelle en bois, le territoire de la paroisse comprenait Belleville où une annexe fut créée en 1853, le préau d’une école en bois servait pour le culte. Après 1870, la population de Belleville, annexé à Paris en 1860, avait augmenté considérablement , passant de 7000 en 1830 à 60 000 en 1860, conséquence des aménagements réalisés par Haussmann. L’annexe de Belleville devint paroisse en 1882. Nous étions encore au XIX e siècle. Le culte catholique était régi par le concordat signé par Bonaparte et le pape Pie VII en 1801 , les autre cultes reconnus : réformé, luthérien et israélite par les articles organiques, les ministres étaient nommés et rétribués par le gouvernement et la construction de nouveaux lieux de cultes soumis à son autorisation souvent difficile à obtenir. Une troisième période, de 1870 à la loi de séparation de 1905, est ensuite marquée par un spectaculaire changement de contexte. Désormais, avec l'installation durable de la Troisième République, jamais l'évangélisation protestante n'est aussi largement tolérée, acceptée par la société. Schématiquement, le dernier tiers du XIXe siècle (surtout à partir de 1876-1877 et la fin de la période dite de « l'Ordre moral ») constitue, pour les protestants français, la première véritable période de liberté religieuse stable et sans restrictions. Elle se dessine, en France, sur fond de défaite et de remise en cause. La perte de deux provinces (l'Alsace et la Moselle), l'écrasement du pays, émeuvent les esprits. Dans les milieux protestants, qu'ils soient nationaux ou étrangers, la volonté de repartir de l'avant et de répandre davantage encore l'Évangile, conçu comme le seul vrai remède aux maux du pays, se manifeste par plusieurs initiatives d'envergure. 

Horaire :

Horaire :
sam-dim 14h-18h